Une conférence à L'UNESCO m'a profondément touchée. Guy Duhard  a fondé une association dont le but  était, au départ, la fabrication du fromage de chamelle. L'orateur m'avait rédigé une  dédicace pour son livre : " Un homme blanc chez les hommes bleus" ed carnet du voyage. Les recherches sur google ne vous donneront difficilement les éléments qui vous intéressent. L'association s'appelle ORION 6 bis rue Madame 78 000 Versailles.

J'ai trouvé l'indication d'un site sur overblog : duhard.over-blog.com. Ce soir, je sculpte et Dino me prête un peu d'argent puisque la banque fiche la pagaille dans mes comptes. ORION a un site avec de superbes photographies.Le site d'overblog n'est pas celui de Guy Duhard.

Ralentis! N'as-tu pas vu des signes scripturaires? Ils ont été mis à l'abri des envahisseurs. Pose une feuille de dessin avec un produit non dangereux et ne risquant pas d'abîmer les signes. Retire le papier sur lequel se sont inscrits les signes. A l'ombre ocre bleuté du rocher, tu peux travailler plus vite. Nous déchiffrerons plus tard. Regarde la différence des groupes de signes : il y a donc plusieurs écritures.

Des mots qui disent la vie, l'amour, la mort, ainsi que des notions des diverses religions, celles-ci étant nées des questions sur la mort, sur les origines... Les archéologues ont l'habitude d'étudier les sépultures, du voyage supposé de l'humain ayant rendu au désert son souffle. Sous mes yeux, une série d'ouvrages sur la naissance des écritures et j'envisage de détailler plus tard. Il semblerait que l'on ait trouvé des écrits hébreux plus anciens que ceux des massorètes.

L'hébreu est psalmodié. La tradition orale fut  la première étape. Par prudence et parce que les juifs connaissaient moins bien l'hébreu qu'auparavant, les massorètes ont écrit les textes avec des signes vocaliques. L'hébreu comme l'arabe est une langue consonnantiques avec des signes vocaliques nécessaires pour psalmodier. Il semblerait que les manucrits de La Mer Morte soient antérieurs à la version massorétique.

Réveil brutal comme mû par un danger, comme les soldats qui se tournent d'un coup face à ceux qui s'apprêtent à attaquer, réflexe d'humains en pleine guerre. Il n'y a personne alentour, pas même une âme charitable. La jeune nomade veille sur son grand-père qui étouffe et gèle. La nuit demande des coeurs confiants, l'art d'espérer par-delà l'ignorance de ce qui se produit, de diagnostic clair, de médecins....

Le vieil homme n'a plus la force de parler. Que faire en pleine nuit tandis que le vent glacial transit chacun? Attendre calmement, apaiser par une douce présence. Psalmodie d'un texte touchant le malade, voix pure escaladant les sons." Personne ne veut veiller avec moi" songe la jeune nomade. Pourquoi sont-ils partis? Où sont-ils? De quoi avaient-ils peur? Peut-être de ne pas savoir soigner, fuyant la mort ensauvagée.

Au loin, un tam tam alternant des rythmes. L'écoute fine permet de deviner un message. La jeune nomade envoit son message en tapant sur une théière. Le tam tam répond, et celui qui en joue s'approche du son du tam tam qui vient de lancer un SOS sur une théière. Nul ne sait soigner mais ils se soutiennent moralement.

Où cacher mon chagrin ?Ils sont fous s'ils n'entendent pas mon inquiétude. Guy Gilbert a célébré une messe pour mon père aujourd'hui. Je fuis loin, très loin. Le désert n'est pas aimé.

Je vais rappeler mon père. Tout n'est pas simple et facile. Je sais que les hôpitaux sont merdiques... A part cela, je vais jeûner, renonçant aux régimes qui sont tous trop caloriques.