mehareesdemaryam
De l'amour en éclats et des roses de sable.
Marcher, marcher, le plus vite possible puisqu'au milieu de la journée, le soleil sera dangereux, et l'ombre unique protection de survie. Des roches en éclats et naissent des roses du désert. Eclats d'amour : oui, sensation d'immanence d'amour en cet infini, sans un iotq de mièvrerie. Il se peut que ce que j'évoque croise l'article d'overblog sur le mythe de la caverne et les mystiques vivant des nuits.... Une autre entrée peut se vivre sur les trois méditations de Teilhard de Chardin dans " Hymne à l'univers" paru en poche.
Et j'entends en écho des mots reçus en conférence et griffonnés à la sanguine. Je compte reprendre mes notes. Mayrig, un nouveau polycopié est en étude pour obtenir l'imprimateur. L'orateur relit ce qu'un groupe rédige en lien avec ses conférences ou sessions. Poser des mots, figer ce que Planck n'a pas pu atteindre (quelle idée de prendre un chemin aussi compliqué!!!!). Une relation, une donation ne peuvent être figées, immuables, mais nos petites têtes n'entendent pas la force de cette relation permanente, évoluant dans notre cadre espace/temps, mais ce don est un crescendo musical, peut-être une courbe sinusale....
Je jette mes mots au vent, au sable pour qu'ils jouent entre eux, et je me sens pleinement en sécurité malgré les contingences. Il en résuulte que la sécurité, l'assise, l'armature de la sculpture dont dans le don que je transmets après l'avoir reçu.
" Y a pas d'embouteillage dans le désert"
Le vent est glacial, réveil brutal. Quelle heure est-il? Il fait nuit, le sommeil ayant été quelque peu torturé par des rêves angoissants. A toi, moine du Barou, ta thèse sent le souffre. J'attends de réentendre ton propos pour oser m'étonner de cette contestation du dernier concile. RFI arrive dans le désert dans cette nuit où nous tremblons de froid, et les mots ont une sonorité étrange à quelques pas du monastère Saint Antoine là où le monde est copte.
Vu ou plutôt entendu de ce monastère copte en plein désert, cela ressemble à une querelle sur le sexe des anges....Laissons ces doctes individus discourir. Il fait trop froid pour pouvoir comprendre l'objet de la thèse...Le vent me giffle en rafales de sable. L'hiver sévit dans le désert et les étrangers l'ignorent.
Moussa Ag Assarid , auteur de " y'a pas d'embouteillage dans le désert " parle de l'écoute de la radio dans le campement touarègue et de la joie de sa famille lorsqu' elle l'entend sur les ondes (les références exactes de l'ouvrage seront données dès que j'aurais retrouvé ce livre joyeux. Il est paru dans les éditions presses de la renaissance)
A chacun, Son Hoggar!
Je viens de joindre mon père au téléphone avec l'aide d'une infirmière. Il me semblait bien qu'il devait être hospitalisé. L'ambulance est venu le chercher cet après-midi. Il avait accepté l'hospitalisation refusée, ce matin mais.... même moi, je songeais qu'il fallait qu'il soit à l'hôpital ou sinon il me restait à descendre pour lui brancher des perfusions. L'hôpital est tout neuf et ce n'est pas celui où ma mère est morte.
" A chacun Son Everest" : cette association doit être génial. Mon rêve ne put s'incarner. Il est né de mes échanges avec Sébastien dont je n'ai plus de nouvelles. Je crois qu'il est sur facebook. Il a publié un livre sur la maladie de son frère, ce que lui-même vivait (recherches sur cellules-souches pour trouver un médicament guérissant les enfants leucémiques).... Mon rêve était de permettre aux enfants leucémiques de faire de l'action humanitaire adaptée à eux par jumelage avec des villages du Sahel. (climat sec indispensable).
Sébastien est d'un autre niveau que les dingues qui jouent le scénario "sado-maso". Bien entendu, la hyène a fini tous les os de sa proie habituée à faire plier sous ses ordres le monde entier!
Les roches du Hoggar résonnent , répétant sans fin, le ricanement de la hyène
La hyène regardait sa proie maigre parce qu'elle refusait de manger et se mit à ricaner fortement, les rochers renvoyant le son si bien que toutes les tribus touarègues dansaient, se réjouissant du sort qui attendait la femme maigre aux cheveux noirs bleutés. Foi de hyènes, nous n'avions jamais vu une affaire pareille, une vieille famélique voulant soumettre tous les humains à ses ordres, le monde à ses volontés folles...
Tu as raison d'avoir peur : j'adore croquer les os. Changée en statue de sel, immobile pour un moment grâce à mon venin qui agit, à distance, et je te regarde fière de te posséder alors que nul ne me craint. A la mi journée, le sable nous brûle, les roches aussi mais je sais où est l'ombre, te laissant t'effondrer sous le soleil. Tant pis, il n'y aura plus de manipulation. Entends-tu le ricanement du Hoggar? Déjà tes forces déclinent, et tu rampes à mes pieds !
Ton défenseur est borborisé et j'entends les crocs d'un certain Guy que cette affaire réjouit. Lecteur, la vieille famélique me joue la comédie du malheur. Si mon écrit ne te fait pas rire, alors tu es totalement folle. Et si tu es aussi intelligente que tu le dis, tu es obligée de rire....
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La sécurité est paix intérieure et force se donnant dans une oeuvre. Il me semble croiser un ouvrage déjà cité : "Donner un sens à l'existence" " ou pourquoi Le Petit Prince est le plus grand traité de métaphysique du XXème siècle de Jean-Philippe Ravoux ed Laffont