Tant que les patients n'auront pas un document spécial lorsqu'ils qu'ils risquent d'avoir une crise de manque physique (convulsions, épilepsie), ils seront en insécurité totale. Charitablement, j'ai détruit des articles et bu le calice jusqu'à la lie. Je ne me permettrais pas de demander la suppression d'articles. J'ai réagi uniquement à des propos pouvant me nuir professionnellemenr sur facebook. L'internaute, qui a écrit sur facebook à mon sujet, répondait à une interrogation imprudente sur facebook d'une autre internaute.

Mes frères et soeur et moi-même devons nous protéger, être protégés, un membre de ma fratrie étant fiché, alors qu'il n'a pas de symptômes expliquant ce fichage. J'ai ôté des articles où je m'interrogeais sur une histoire complexe dont je fus témoin, à mon corps défendant. Le stress de ce psychodrame m'a fait bouffer trop de médicaments, d'autant plus que je ne cerne pas clairement l'état de mon père. J'irai le voir pour Pâques, espérant qu'il sera encore là.

Amie embarquée sur facebook, je te sais totalement intègre, dotée d'une culture générale tu m'as appris bien des choses. J'ai des souvenirs d'un conseil que le frère de ma mère aurait dû me dire avant de me laisser monter son cheval. Au quart de tour, j'ai compris la manoeuvre à faire pour qu'un cheval emballé s'arrête. Mon oncle très brillant en concours hyppiques a laissé une gamine monter une jument qui se fichait royalement des pressions de mes jambes, bibines à côté de celles de mon oncle. Je dus me laisser tomber, honteuse, masquant ma douleur de hanche. Seule une de mes tantes a vu que je souffrais mais je n'avais pas le droit de le dire, et bien entendu, je suis remontée sur la carne! Une éducation intelligente  protège les enfants du danger. Je transmettrai la consigne aux plus jeunes. Je n'ai pas abordé un sujet intellectuel : nous eûmes moult échanges. Il n'est pas inutile de dire aux enfants comment ne pas se tuer!!!

Le sable flambe et chante en plusieurs tonalités d'ocre : de l'ocre rouge  au blanc cassé. Les peintres verront ce que je nomme maladroitement " blanc cassé". Je me jette dans ce feu qui me dit " Le Tout" dans " Le Rien". J'ai peur des humains et je fuis très loin dans le désert. Bien sûr, Christophe et moi avons caché et brulé les mots qui m'ont fait mal. J'ai mangé trop d'anxiolytiques et je vais être à court d'une molécule que l'on ne peut pas arrêter.

L'angoisse est une pieuvre noire qui étrangle. Elle résiste à l'autopersuasion. Je sais ce qui peut la diminuer. Je n'ai jamais peur dans le désert. La sensibilité est une horreur dont je voudrais être délivrée. Pour ceux qui se demandent ce qui se passe en crise de manque, je précise que cela commence avec des convulsions et peut produire des crises d'épilepsies dites secondaires.

 Il me faut une stratégie qui m'oblige à vous laisser pour l'instant.

Christophe, es-tu sûr que tous les secrets sacrés ont disparu? " Maryam, oublie tout cela. Tu as fait de ton mieux. Tu as effacé tout ce que tu voyais et tu as écrit des articles merveilleux. Le coeur blessé a besoin de plus de temps pour effacer des mots".

 Viens regarder mes mots qui vont apaiser ton coeur en sang.  " Vivre, c'est consentir (entièrement et simplement) au DON. Ecrire, c'est transcrire le DON au jour le jour. L'amitié c'est obéir au DON qui nous fait UN. .... et le cadeau d'un jour de fête : le Don..., je n'ai rien d'autre à te donner"

" Amour, je ne sais pas faire...Viens, Toi!.. et réalise enfin, au jour le jour, ici, le don." Merci pour tes mots, Christophe écrits pour une partie d'entre eux alors que tu savais que l'on t'égorgerait. Christophe, tu as accepté totalement la fin de ta vie terrestre lorsque tu compris ce qui allait t'arriver. 

Christophe, répare toutes mes erreurs. Nous sommes comme des enfants, au rythme de tes poèmes. Enfance, Innocence, Blancheur Immaculée..... et Blancheur et Ecarlate. Oui, ton écarlate donnée. Christophe, tu as entendu LE DON pour accepter ce destin effrayant.

Je viens de faire une recherche sur ce blog et n'ai pas trouvé les mots qui ont blessé.

Il ne faut pas prendre au sérieux mes mots, mes expressions-chocs. Un médecin fut blessé par une phrase qui s'imposa à moi au sujet de Carla, femme de Nicolas. Le médecin la trouvait belle et j'ai écrit d'un ordinateur " la concision de la beauté d'un ectoplasme". Jamais je n'aurais pensé blesser quiconque avec cette phrase.

Quand je prononce des phrases bizarres, il n'est pas mauvais de se souvenir que j'ai de la peine à comprendre une situation ou un propos. J'annule des tas de choses en vertu du droit canon non étudié. Je suis farfelue, fantasque mais hypersensible. Si je blesse autrui et encore plus des amis. Quand je laisse la phrase blessante semble meurtrière, je la laisse descendre en moi, traversant et ravageant mon coeur. J'ai affreusement blessé une personne parmi mes amis. Il me semble vivre ,comme en écho, le meurtre commis à mon insu.